Comment mieux gérer la ressource marine récifo-lagonaire en Nouvelle-Calédonie ?
A la tribu de Teganpaik, quarante professionnels se réunissent pour contribuer à la durabilité de la pêche côtière calédonienne.
Le challenge relevé par ces participants a permis de :
- définir le profil type des pêcheurs non professionnels de trois communes du territoire (Lifou, Thio, Touho),
- établir la méthode d’évaluation des prélèvements des ressources marines recifo-lagonaires en milieu rural.
Les participants ont convenu de suivre une méthode basée sur une double approche :
- la première orientée "ethnographie", porte sur l’évaluation des prélèvements des ressources au moment des grands événements égrainés tout au long de l’année (mariage, décès, intronisation, fête, foire…). L’hypothèse posée ici étant que la majorité de la production halieutique annuelle se fait au cours de ces événements.
- la deuxième suit une approche halieutique qui consiste à évaluer au travers des pêcheurs la quantité qu’ils prélèvent chaque jour.
La combinaison de ces deux approches devrait permettre d’évaluer au plus juste la pêche en milieu rural.
Cette étude est financée par le Conservatoire d'espaces naturels (CEN) sur des fonds de l’Ifrecor, avec un accompagnement technique, humain et financier de l’observatoire des pêches côtières de Nouvelle-Calédonie via PROTEGE et de la Communauté du Pacifique.
