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Atelier régional sur l’alimentation en eau potable et les risques sanitaires

Depuis sa mise en œuvre en 2019, le projet PROTEGE a permis une progression significative en matière de gestion des risques sanitaires liés à l’eau dans les trois Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) français du Pacifique.

En Polynésie française, la Direction de l’environnement (DIREN), en qualité de chef de file du projet PROTEGE pour la thématique Eau, a ainsi travaillé conjointement avec le Centre de Santé Environnementale (Direction de la santé), le Syndicat pour la promotion des communes (SPC-PF) et la Communauté du Pacifique (CPS), pour adapter l’outil « Plan de sécurité sanitaire des eaux (PSSE) au regard de la règlementation locale avant d’accompagner 6 communes (Pā’ea, Māhina, Tumaraa, Hao, Tupuai et Rimatara) dans l’élaboration de cet outil de planification et dans la mise en œuvre des actions prioritaires identifiées. Les communes de Polynésie française ont, en outre, pu bénéficier de la création de sept outils de formation et d’information visant à promouvoir les bonnes pratiques de gestion des services publics d’eau potable.

En Nouvelle-Calédonie, la situation sanitaire est disparate et les avancées effectuées dans le cadre du projet PROTEGE sont notables parmi lesquels 12 unités de désinfection en eau potable mises en œuvre, un baromètre eau-santé réalisé, 670 km linéaires de levers géophysiques par héliportage effectués pour pallier les manques d’eau récurrent sur la commune de Poum.

À Wallis et Futuna, PROTEGE a notamment permis d’élaborer deux plans de sécurité sanitaires des eaux (PSSE), et d’engager la mise en œuvre d’actions prioritaires, notamment la mise en conformité de 17 systèmes d’assainissement autonomes situés à proximité immédiate des forages exploités pour l’alimentation en eau potable.

Le projet PROTEGE arrivant à son terme en septembre 2024, il convient désormais d’établir collectivement le retour d’expérience du travail accompli dans ces trois PTOM.

Les acteurs se sont ainsi entendus sur l’importance de se réunir lors d’un atelier régional qui se tient à Tahiti afin :

  • de sensibiliser les décideurs aux risques sanitaires à considérer dans la gestion d’un service d’alimentation en eau potable ;
  • de promouvoir l’approche PSSE auprès des communes qui en sont encore dépourvues en Polynésie française ;
  • d’encourager la mise en œuvre des actions qui en découlent (plan pluriannuel d’investissement inclus dans les PSSE) et la pérennisation de l’outil PSSE (évaluation, actualisation).

Ainsi, après le premier forum régional sur le sujet organisé en août 2014 à Tahiti par la Direction de la santé (DS) de la Polynésie française, avec la collaboration technique et le soutien financier du Fonds Pacifique, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de la Communauté du Pacifique (CPS), ce nouvel atelier régional réunira près d’une centaine de participants dont les représentants des services de l’eau des trois PTOM du Pacifique, les communes de Polynésie française, un représentant du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les représentants des deux associations de maires œuvrant en Nouvelle-Calédonie, des élus de l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna, des techniciens du secteur de l’eau des 3 territoires, et l’OMS.

L’atelier se tient les lundi 11 et mardi 12 mars 2024 à Tahiti.
ll a été ouvert 
par Éliane TEVAHITUA, Vice-Présidente de la Polynésie française et Cédric MERCADAL, ministre en charge de la santé.

À l’issue de cet atelier, une délégation composée de 30 participants des trois territoires se rendra à Rimatara, dans l’archipel des Australes, du mercredi 13 au vendredi 15 mars 2024. L’objectif de ce déplacement est d’observer sur le terrain la concrétisation d’un PSSE, dans une commune qui, en un an, a réussi brillamment à mettre en œuvre l’intégralité des actions prioritaires identifiés dans son plan.  

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