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La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française ainsi que Wallis et Futuna s’engagent vers les systèmes alimentaires durables et résilients

Sujet système alimentaire : actualité 1/3
Les Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) du Pacifique doivent faire face à de nombreux défis environnementaux, économiques ou sanitaires – on pense à la pandémie de COVID-19 – qui remettent en question la durabilité et la résilience des systèmes alimentaires qui plus est dans le contexte global du changement climatique.

Dans ces conditions, la nécessité de prendre davantage en compte les impacts environnementaux des modes de production et les évolutions des modes de consommation ont conduit les PTOM à s’engager sur l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de renforcement de la durabilité des systèmes alimentaires.

Les autorités de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis et Futuna ont donc saisi l’opportunité qui leur a été offerte dans le cadre du projet PROTEGE, mis en œuvre par la Communauté du Pacifique (CPS) et financé par l’Union européenne, d’être accompagnées dans l’élaboration de plans opérationnels et stratégiques pour renforcer la durabilité de leur système alimentaire.

L’enjeu de cet accompagnement est d’assurer un système alimentaire plus résilient qui valorise - tout en les préservant - les ressources naturelles des territoires. 

Dans un premier temps, des diagnostics de la durabilité du système alimentaire de ces trois PTOM ont été réalisés. Ils ont notamment consisté à identifier et à cartographier les acteurs moteurs du changement dans le secteur de la production et de la consommation alimentaire, et à identifier les initiatives portées par les acteurs publics, privés et associatifs qui s’inscrivent dans la construction d’un système alimentaire durable et résilient.

Les enseignements issus de ces diagnostics ont pour objectif de permettre aux PTOM de se doter de plan d’action territorial à déployer à court, moyen et long terme. Par ailleurs, PROTEGE fournira également un appui technique et des recommandations pour le financement d’actions structurantes.

À terme, ces plans d’action devraient déboucher sur une agriculture, une aquaculture et une pêche côtière plus résilientes aux effets du changement climatique, ainsi que sur de nouvelles opportunités pour la valorisation de cette production durable, via de nouveaux circuits d’écoulement et des modes de consommation différents.

Crédit photo : Mélissa Chongue

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