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Bilan positif pour ce 4ème Comité de Pilotage (COPIL)

Le 4ème comité de pilotage (COPIL) régional du projet PROTEGE, organisé par la Communauté du Pacifique (CPS), s’est tenu du lundi 23 au mercredi 25 mai à Tahiti et à Raiatea, en Polynésie française, et a dressé le bilan et les perspectives des activités du programme autour de l’agriculture et la foresterie durables, la pêche côtière et l’aquaculture responsable, la gestion de l’eau et les espèces envahissantes.

Les territoires européens du Pacifique, Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française, de Wallis et Futuna et de Pitcairn, sont confrontés aux conséquences du changement climatique et rencontrent des enjeux importants en termes d’augmentation des températures et du niveau de la mer, de diminution de biodiversité ou encore de gestion des ressources marines et terrestres notamment.

Face à ce défi, le projet de coopération régionale PROTEGE - mis en œuvre par la CPS et le Programme régional océanien de l’environnement et financé par l’Union européenne - a pour objectif de renforcer la résilience et la durabilité de leurs économies.

Au cours du COPIL régional 2022, activités menées et perspectives ont été passées en revue et validées, dans le cadre de l’analyse du budget et du plan de mise en œuvre. Les territoires ont pu échanger et découvrir les très nombreuses activités  menées dans chaque territoire sur les 4 thématiques du projet, comme par exemple le Réseau d’Observation du Milieu Marin (RESOLAG) en Polynésie française, ou encore les observatoires des pêches côtières de Wallis et Futuna et de Nouvelle-Calédonie ; l’établissement de Plans de sécurité Sanitaire des eaux de consommation (PSSE) à Wallis et Futuna et en Polynésie française et le financement de nombreuses actions de la Politique de l’eau partagée (PEP) de la Nouvelle-Calédonie (échelles et système d’alerte de crue, outils connectés et compteurs pour l’eau agricole).

En matière d’agriculture, les nombreuses actions développées dans le cadre des pratiques agroécologiques ont été mises en avant (plantes de services, agroforesterie sur atoll, amélioration de la fertilité des sols) mais aussi les travaux développés sur l’agriculture bio (semences, alimentation animale) ou encore sur la foresterie (cocotier, pandanus, sylviculture). Enfin, sur la biodiversité, des actions sont développées en faveur des territoires sur la biosécurité aux frontières, des opérations de gestion et de lutte contre les espèces envahissantes animales (rats des ilots, cerfs en Nouvelle-Calédonie) ou végétales (espèces introduites menaçant la flore endémique).

Au-delà, avec la fin de restrictions de voyages, des perspectives d’actions de coopération régionale sont désormais possibles et des ateliers d’échanges sont envisagés pour partager entre acteurs de terrain les résultats obtenus depuis le démarrage du projet par exemple sur l’aquaculture ou encore les fermes de démonstration, la gouvernance de l’agriculture bio en Océanie, les systèmes alimentaires, la sécurité sanitaire de l’eau.

Les territoires et l’Union européenne ont montré une grande satisfaction sur l’ensemble des actions territoriales et régionales développées et proposées.

Par ailleurs, malgré une forte adaptabilité des acteurs du projet face à la pandémie de COVID 19, force est de constater que le programme accuse un certain retard lié aux restrictions et confinements divers des deux dernières années. Ainsi, les membres du COPIL envisagent une prolongation du projet, avec une clause de revoyure en fin d’année 2022 qui fera l’objet d’une réunion virtuelle du comité de pilotage.

Après deux journées en salle, les représentants du COPIL ont pu également se rendre à Raiatea pour découvrir les actions qui y sont menées dans le cadre de PROTEGE. Ainsi, les territoires et l’Union européenne ont pu découvrir une des fermes de démonstration en agroécologie, la plateforme de compostage communale de Taputapuatea, les actions de gestion des espèces envahissantes sur le site UNESCO « Paysage culturel Taputapuatea » et l’accompagnement des écoles dans la sensibilisation et le changement des comportements en matière d’alimentation. 3 classes de primaire lauréates d’un concours intitulé "du potager à l’assiette" ont fièrement présenté leurs productions aux délégations. L’action relative à l’élaboration des Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), en soutien à 6 communes de Polynésie française, a également été expliquée aux délégations.

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